Tout ça n'vaut pas l'amour
Comédie présentée par le Théâtre de la Bataille
quatre saynètes qui vous parlent d’amour … mais pas toujours d’amour tendre !
Nous sommes à la charnière de deux siècles, la fin du 19ème et le début du 20ème siècle. C’est la « Belle Epoque », l’époque de l’insouciance et de l’optimisme.
Au théâtre comme ailleurs, l’heure est à la rigolade ; qu’il s’agisse de Tchékhov, Feydeau, Courteline ou Maupassant, ils ont souvent choisi l’amour et ses travers comme thème de prédilection.
Serait-ce par défi, par provocation, ou tout simplement pour rire et faire rire, que, pour sa nouvelle création, le Théâtre de la Bataille a choisi la Comédie de l’amour pour matière ? A moins que ça ne soit l’amour de la comédie ?
Une peinture satyrique des mœurs, des intrigues cocasses… sont le terreau et l’inspiration de ce spectacle présenté par le Théâtre de la Bataille , le tout servi par des personnages frisant la folie, une mise en scène extravagante, délirante, décalée, détonante, surprenante et désopilante et un jeu d'acteur physique et dynamique ! Le tout agrémenté d'intermèdes musicaux chantés et accompagnés par un accordéoniste...
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Durée du spectacle : 1 h 30


Calendrier :
Dimanche 3 et 4 décembre 2022 : Dieppe - Atelier 13
Dimanche 11 décembre 2022 : Londinières
Saint Nicolas d'Aliermont : samedi 25 novembre 2023 à 20h30 et dimanche 26 novembre 2023 à 15 h
Longueville sur Scie : Dimanche 10 décembre 2023
Arques la Bataille : Dimanche 28 janvier 2024
Une vente
d’après la nouvelle « Une vente » de Guy de MAUPASSANT, publiée en 1884
Femme Brument : Evelyne BEZU
Isidore Brument : Jacques GLINEL
Napoléon Cornu : Fabrice BOUCHER
Le juge : Jean-Pierre ANDRIEU
Adaptation au théâtre de "Une vente" : Michel MEDIEU








Césaire Isidore Brument, éleveur de porcs et Prosper Napoléon Cornu, cabaretier, comparaissent devant la cour d’assise de la Seine Inférieure pour tentative d’assassinat sur la personne de Mme Brument, tentative d’assassinat par immersion complète dans de l’eau, dans de l’eau de mare.
La femme Brument était entrain d’écosser des haricots quand son mari et Cornu entrent dans la maison. Les deux sont bus (ivres). Brument lui ordonne d’aller remplir un baril avec de l’eau de la mare. Puis les deux la plongent entièrement dans le baril. Elle s’enfuit chez le curé.
Plus tôt, Brument était allé dans le bar de Cornu, les deux buvant de nombreuses fines et finissant complètement bus. Brument dit qu’il a besoin d’argent, et propose de vendre sa femme à Cornu, au mètre cube !
La peur des coups - Georges COURTELINE - 1894
Elle : Julie GUILHOMAT
Lui : Dylan CHANDELIER
Il semble énervé, ce qui n’a pas l’air d’étonner sa femme. Le couple se dispute car elle s’est soi-disant fait peloter. Il lui reproche d’avoir déshonoré son nom, avec un officier qui plus est ! Elle réplique qu’il n’avait qu’à intervenir au lieu de faire des courbettes. Elle le traite de lâche et de peureux. Il le vit très mal car il n’admet pas qu’elle dise qu’il a « peur des coups ». Il veut écrire à l’officier. Il ne donne pas la lettre à sa femme. Il dit qu’il la postera lui-même. Elle n’y croit pas une seconde. Elle le provoque pour qu’il aille se battre avec l’officier mais il ne semble pas être décidé. Il s’assoit, stupéfait que sa femme ose lui donner des ordres. Il dit qu’il s’est moqué de sa naïveté. Jamais il n’a voulu aller à la caserne. Elle se moque de sa prétendue grandeur d’âme. Il refait comme s’il allait se rendre chez l’officier pour le remettre à sa place. Elle lui donne la carte de visite qu’il déchire sous la colère. Elle se moque de son attitude. L’homme s’en prend ensuite à sa belle-mère qui n’a aucun lien avec l’affaire : il interdit à sa femme de la revoir, il veut renvoyer la bonne et même se débarrasser du chat








La demande en mariage - Anton TCHEKOV - 1889
Tcheboukoff : Philippe PETIT
Lomof : Dylan CHANDELIER
Natalia : Pascale GOUJON
Lomov vient demander une jeune fille en mariage, Natalia Stepanovna. Il est reçu par le père, Stepan Stepanovitch, qui marque son enthousiasme, et va chercher sa fille. La question de l'appartenance du pré aux vaches fait dégénérer cette demande en mariage. « Vous n'êtes pas un voisin, mais un usurpateur ! », « Vous êtes d'une famille où on a toujours aimé la chicane ». « Et votre mère avait une jambe plus courte que l'autre ». « Malhonnêteté, dégoûtant ». « Espèce de saucisse». La jeune fille défaille quand elle apprend que le voisin était venu demander sa main : « Qu'il revienne ! ». Il revient, souffrant d'une maladie de cœur, de palpitations, de tremblements. Elle lui demande de les excuser, elle et son père. Mais la dispute revient à propos du prix d'un chien de chasse. « Vous me prenez pour un imbécile ». Le prétendant a des palpitations. « Voyez moi ce chasseur, serait-il même capable de se tenir en selle! ». Le prétendant s'évanouit. On le croit mort. Ils se marieront... en se disputant.















Gros chagrins - Georges COURTELINE (1858 - 1929)
Gabrielle : Corinne DAVENET - GIRARD
Caroline : Danielle REYNIER
Gabrielle est une femme trompée qui confie ses problèmes à son amie Caroline. Les deux femmes passent du rire aux larmes dans ce portrait de la bourgeoisie du début du XXe siècle écrit en 1897.












